jeudi 3 septembre 2015

Ferizaj         49 km      + 420 m         Kosovo

Beaucoup de circulation dans Pristina pour partir. Nous empruntons le trottoir un moment, puis bifurquons sur une route plus tranquille mais qui grimpe bien, en direction du monastère de Gracanica, classé au patrimoine de l'Unesco pour ses fresques ( non photographiables ). Une none nous reçoit et nous devons couvrir bras et jambes pour rentrer.
Ensuite nous poursuivons notre route un peu vallonnée, sous la chaleur.
En prenant une petite route, nous trouvons un coin ombragé pour le pique-nique, près d'une école et d'une épicerie. Nous sommes aussitôt entourés d'enfants, certains parlant un peu anglais. Ils sont très curieux et veulent discuter, voir nos vélos...
Nous avions déjà bien mangé et eu double dessert, pastèque et raisin, mais étant à côté d'une épicerie qui avait un appareil à glace italienne, nous avons mangé une glace en prime ( 20 centimes ). En attendant que l'eau pour le café chauffe, je pars me chercher un petit coin et un monsieur me fait des grands signes pour que j'aille chez lui. Toute la famille: les parents, la fille et les deux belles-filles s'apprêtaient à manger dans le jardin, la pita, leur plat traditionnel.  C'est une sorte de tourte fourrée de fromage et d'oignons, la pâte est fine, elle fait bien 50 cm de diamètre. Avec il y avait des rondelles de concombre cuites et quelques tomates. Dans une assiette, du lait caillé, la famille a deux vaches. Je viens  de manger mais pas moyen de refuser, on me sert une grosse part de pita qui est très bonne. Chacun mange avec ses mains.
Je vais tout de même appeler Guy pour qu'il prenne des photos. Les autres cyclos viennent aussi mais ne veulent pas remanger après le café. La famille est vraiment heureuse de nous recevoir et bien qu'ils ne boivent pas d'alcool, nous offre un peu d'alcool de prune. Pendant ce temps, le petit dernier ( pas si petit que cela ) dort à côté de nous, dans un joli berceau en bois.
Le monsieur étudie de près notre feuille de route et vient nous voir partir après avoir montré ses vaches à Jean-Marie.
Nous ne sommes qu'à une dizaine de km du motel où nous dormons, nous y arrivons de bonne heure et attendons le patron mais heureusement, le bar est ouvert car il fait très lourd. ( encore 35° à 18h ).



























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